L’apnée du sommeil est un problème récurrent. L’arrêt de la respiration pendant la nuit touche 8 personnes sur dix chez les 22 à 44 ans. La prévalence du trouble atteint 20 % des 45 à 65 ans. Le tiers des séniors rencontrent ce problème à différents niveaux de gravité. Rassurez-vous, des solutions existent.
Le traitement par ventilation en pression positive continue ou PPC
Comme le note ce site, les solutions contre l’apnée du sommeil existent. Mais il revient au médecin de déterminer le traitement qui convient au type d’apnée du sommeil de son patient. Le soignant prend en compte différents paramètres, dont l’âge du patient. Pour les jeunes personnes, quelques conseils pratiques permettent de résoudre les problèmes. Il faudrait aussi une observation clinique pour évaluer la nécessité d’une solution médicale. La fréquence des arrêts respiratoires nocturnes détermine le besoin d’un dispositif spécifique. Recommandée à partir de 30 pauses apnéiques par heure, la machine de ventilation en pression positive devient indispensable. Ce traitement de référence permet de maintenir l’oxygénation de l’organisme à un niveau normal. La personne porte un masque toute la nuit. Une tuyauterie relie le touret de nez avec une turbine. Cette hélice insuffle l’air jusqu’à 20 millibars. Cette solution est prescrite à vie. L’apnée du sommeil revient dès l’arrêt du PPC.
Les orthèses avancées mandibulaires ou OAM
Ressemblant à une prothèse-dents de boxeur, l’orthèse d’avancée mandibulaire doit être portée pendant toute la nuit. Ce dispositif médical garde la position de la partie inférieure de la mâchoire. En effet, elle a tendance à reculer au point de comprimer certains muscles indispensables à la respiration. Ce phénomène survient surtout lorsque le dormeur est couché sur le dos. Dans tous les cas, l’OAM offre différents avantages, dont une meilleure ouverture des voies aériennes supérieures. Le larynx est mieux dégagé. Le son des ronflements est moins gênant tandis que les pauses apnéiques deviennent plus rares. Ce type de gouttières buccales convient aux jeunes patients. Ils parviennent parfois d’eux-mêmes à retrouver une respiration normale. Il faut juste trouver une éventuelle cause du trouble du sommeil. Le surpoids, le tabagisme ou les pathologies ORL figurent parmi les facteurs sous-jacents. Il est indispensable d’avoir suffisamment de dents pour que l’OAM tienne en place.
Chirurgie : une option plus expéditive
Parfois, la chirurgie permet de résoudre l’apnée du sommeil de manière définitive, sans être totalement garantie. Plusieurs options sont proposées. Cela dit, le bistouri devrait rester en dernier recours. Le traitement dit uvulo-palato-pharyngoplastie ou UPPP est couramment prescrit. L’intervention consiste à enlever l’excédent de chair qui empêche le passage normal de l’air. Le chirurgien ôte les amygdales, les luettes ou bien une partie du palais. Ces méthodes dégagent les voies labiale et pharyngale. Bien que très douloureuse, cette opération est couronnée de succès pour les 50 % des cas. L’ostéotomie bi-maxillaire est plus efficace avec un ratio estimé à 90 %. La démarche consiste à avancer la mandibule en touchant aux os. Cette intervention peut changer le profil facial de la personne. Il faut accepter d’avoir la mâchoire inférieure légèrement différente. UPPP est un ultime traitement. Enfin, d’autres pistes peuvent être explorées. Certains chirurgiens enlèvent par exemple les muqueuses nasales.
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